KERMARON.

Une philosophie de vie

LE LOGO KERMARON :

Il représente la force de notre métissage, notre batarsité. Ces racines transmettent les valeurs de la culture réunionnaise : les façons de vivre du temps d'avant, le respect de la vérité, la réalité, un esprit rebelle, le combat contre l'injustice...

Manière de vivre, il représente l'amour, la Réunion, son intense nature et sa culture (notamment sa langue : le créole Réunionnais).

Aboli depuis 1848, l'esclavage est encore aujourd'hui marqué dans les esprits et dans l'histoire, mais son héritage balance encore entre mémoire d'un passé douloureux et discrimination. 


La sémiologie de l'image :

Le banian (ou figuier des banians) originaire de l'Inde, du Pakistan et du Sri Lanka. Il fait partie de notre culture : l'Inde, Madagascar, Afrique, Chine, Europe, les Îles du sud-ouest de l'océan Indien. Il représente la force de notre métissage. Ces racines transmettent les valeurs de notre culture, son héritage.  La clé de Fa donne la forme du cœur de Ker Maron. Elle s'incline vers ses racines par respect pour les esclaves et la culture. En notion de musique, la clé de fa sert à écrire les notes graves (notion de force). Elle désigne aussi le signe placé au commencement de la portée pour indiquer l'intonation. La clé c'est aussi ce qui commande les trous du tuyau d'un instrument à vent. La symbolique de la clé a une double connotation puisqu'elle détient le pouvoir d'ouvrir et de fermer. La clé a à la fois un rôle d'initiation et de discrimination : elle commande l'accès à un lieu. La clé du cerveau; l'influence positive où le fond prend le dessus sur la forme.

D'OÙ LE NOMBRE DE TATOUAGES KERMARON, elle peut interdire ce même accès. Dans son sens symbolique, la clé ouvre à la compréhension, dévoile un mystère. Elle symbolise aussi la voie initiatique. Au plan ésotérique ( mystérieux, magique, étrange ) posséder la clé signifie avoir été initié. La clé c'est encore la prise d'immobilisation du judo ou de la lutte. (Moringue, Boxe, MMA) les esclaves étaient des combattants et jouaient du Maloya.